L'entrée du Vieux-Port de Marseille vu depuis le jardin du Pharo le 1° mai 2014

jeudi 9 septembre 2010

RPVA : Nous y sommes enfin......?

 
 
Voilà une circulaire qui mérite un instant d'attention.... Vous pouvez télécharger l'original signé.

Conjointe entre le Bâtonnier de Paris et le Batonnier du Barreau des Hauts de Seine, elle rappelle à s'y méprendre un certain Communiqué Commun du 16 Novembre 2009.

Il s'agit de rappeler aux Avocats de ces deux Barreaux, représentant ensemble la majorité des Avocats Français, qu'il leur faut s'inscrire à la communication électronique puisque leurs Tribunaux n'accepteront plus les télécopies à compter du 1° Novembre 2010, préparant ainsi l'échéance  ( laquelle ?  celle de la suppression avortée des Avoués ? ) du 1° Janvier 2011.

Il importe peu que les télécopies ne soient plus admises car je sais les Avocats parisiens et Altoséquanais suffisamment avisés pour savoir que la communication électronique sera un progrès dans l'exercice professionnel des Avocats. Je ne doute pas qu'ils vont s'inscrire.

Pour les Parisiens, qui bénéficient d'une architecture "nomade et mutualisée" depuis des temps immémoriaux, il leur suffit d'opter : leur Ordre prend en charge le coût de l'opération qui s'élève ( on le sait depuis le Rapport de Nathan HATTAB ) à  0,38 € HT / Avocat / mois.

Pour les Avocats de Nanterre, c'était une décision plus délicate car leur statut de "Provinciaux" ne leur permettait pas de s'extraire du carcan du CNB et de son poisson pilote "Navista". Pour eux c'était le boitier Navista ...comme à Marseille !.

Mais les temps changent.

Voilà que les deux Bâtonniers rédigent un Communiqué Commun du 9 Septembre 2010 indiquant qu'il leur faut s'inscrire soit auprès du Barreau de Paris, soit auprès du Barreau des Hauts de Seine (qui propose le boitier Navista via le CNB).

Parions que de nombreux Avocats parisiens contacteront p.levy@barreau92.com pour s'abonner au boitier NAVISTA.

Pour ma part, je prédis que de nombreux Avocats altoséquanais contacteront demandecertificat@support.avocatparis.org  pour s'inscrire et ainsi accéder au moindre coût à la plateforme "e-barreau" qui ne nécessite nullement de boitier Navista pour être sécurisée.

J'ose même espérer QUE  TOUS LES AVOCATS DE NANTERRE CHOISIRONT L'ABONNEMENT PARISIEN..... 

Voilà enfin des Avocats intelligents qui ont entendu le Bâtonnier CASTELAIN offrir à la Profession toute entière l'architecture mise en place par le Barreau de Paris pour .... 11 M€ et qui ne considèrent pas cette offre avec dédain comme le Conseil National des Barreaux a crû devoir le faire lors de l'AG des 10 et 11 Juillet dernier.

Honte au CNB qui ne comprend pas les besoins exprimés par la base !  Honte à celui qui ne les entend même pas !

Considérant d'ailleurs l'Avocat de Province comme un sous-produit de la Profession....

Il était temps qu'un nouveau Barreau, provincial mais important, se rebelle et dise son fait à une représentation nationale qui ne représente, finalement, qu'elle même.

Imaginons, mes chers Confrères, le même communiqué commun signé également par le Bâtonnier MATTEI autorisant les Avocats du Barreau de Marseille à formaliser leur demande d'abonnement à l'adresse suivante : demandecertificat@support.avocatparis.org

Qui pourrait empêcher un altoséquanais ou un marseillais de bénéficier des mêmes faveurs que celles accordées par le CNB à un parisien ? 

Celui qui rompt l'égalité a vocation à imploser.....

Le Conseil d'Etat y veillera !  Et il est déjà saisi.....

1 commentaire:

  1. Une violation flagrante de la "convention cadre" signée par le président du CNB et la Chancellerie le 16 juin...

    Page 27 :

    Le Barreau de Paris ayant préalablement mis en oeuvre à la signature de la première convention cadre de mai 2005 un système de communication électronique avec le greffe du TG1 de PARIS, il a été convenu que la solution technique et antérieure du Barreau de Paris serait conservée et permettrait selon l'architecture mise en place l'accès à la plateforme e- barreau pour les seuls avocats inscrits à l'ordre des avocats au barreau de Paris.

    Si une brèche est ouverte, pourquoi ne pas tous en profiter ?

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