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jeudi 8 juillet 2010

RPVA : Le CNB manifeste de la mauvaise volonté....

Rappelez vous !  L'Assemblée Générale du CNB en date du 19 Juin 2010.

Une motion préparée à l'avance, sur laquelle il a été voté à main(s) levée(s), dans laquelle le CNB décidait d'intensifier ses relations avec l'organe technique de la Profession.

Tous les membres du CNB y ont cru, encore qu'un vote à mains levées n'est pas ce qui se fait de plus démocratique. Mais il parait que c'est comme ça que ça se passe chez ...le CNB.

Bref ce vote a entériné la décision de l'Asssemblée Générale de 2004 qui a tranché entre "https" et "vpn" ( sans pour autant choisir la société NAVISTA comme prestataire unique, qu'on se le dise....).

Et l'on pensait que le CNB avait enfin compris qu'il ne pouvait pas se passer des compétences techniques de l'Organe Technique National des Avocats en matière informatique (et financières aussi  ! ) savoir l'Union Nationale des CARPA (UNCA).

Nous avons lu ailleurs la lettre du CNB datée du 1 Juillet 2010 adressée au Président de l'UNCA : les apparences étaient pourtant trompeuses....

Il ne s'agissait pas, en réalité, de mettre sur pied une solution "nomade et mutualisée" pourtant réclamée à cors et à cris par l'ensemble de la Profession, parallèlement à la solution NAVISTA dans laquelle de nombreux Bâtonniers, et à leur suite de nombreux avocats, se sont engouffrés tête baissée.

Non !

Il s'agissait de conserver le "boitier Navista" et de demander à l'UNCA de réfléchir aux futurs services devant être proposés à la Profession, services devant se greffer sur le "boitier Navista".

Là on s'arrête quelques instants....!

J'avais cru comprendre que........
 
 
 
........ le CNB "vendait" ses boitiers Navista parce qu'ils seraient seuls compatibles avec des services futurs en cours de développement. Ce que d'ailleurs dément l'Expert HATTAB qui explique, dans son rapport, que tous ces services envisagés par le CNB existent tous dans le commerce et parfois pour des prix ridiculement bas.

En réalité, cette lettre du 1° juillet 2010 montre que le CNB proposait du "vent" puisque qu'il demande à l'UNCA d'y réfléchir. Dont acte !

Cette lettre doit aussi être analysée plus finement, ce que l'UNCA a fait (et bien fait !) : le CNB manque de personnel et lui demande de mettre du personnel à sa disposition pour....des opérations de saisie.

Là, les bras vous tombent....! Sauf erreur, l'UNCA n'est pas une société de personnel intérimaire...

Comment est-il possible que le CNB puisse imaginer que les informaticiens de l'UNCA puissent être mis à disposition, a fortiori pour accomplir des tâches d'  "opérateur-saisie". 

On apprend au passage que le CNB n'a même pas les moyens de délivrer normalement les clés...

Gouverner, c'est prévoir dit-on !  Le CNB n'avait donc pas prévu......

Non, vraiment, le monde est à l'envers.

Alors que l'Expert HATTAB stigmatise dans son rapport du 9 juin 2010 que la mise en place du RPVA s'est faite dans un désordre absolu :

en page 41 :

....nous n'avons pas trouvé de réflexion globale, ni d'analyse détaillée sur le plan organisationnel, mais une réponse construite autour de l'adoption de moyens techniques.

Ce manque est d'autant plus frappant que le projet engage la profession jusqu'en 2014 dans un financement évalué à près de 10,7 M€ HT.
 
en page 48 :
 
Cependant nous n'avons vu aucun plan projet décrivant ce que seraient ces déploiements, aussi bien sur les plans fonctionnels, techniques, économiques et calendaires.
 
 
Pour éviter de se retrouver dans une situation identique, il tombe sous le sens que, dès les premiers contacts, l'UNCA demande que les relations contractuelles soient encadrées.
 
C'est d'ailleurs bien naturel, d'autant qu'il convient de reprendre la réflexion non pas à son début ( l'architecture "VPN" est acquise !) mais un peu plus loin, au moment où la société NAVISTA est apparue comme sortie du chapeau (il y a sûrement des lapins à Perpignan....).
 
Car rappelez vous ce que l'Expert HATTAB écrit en page 46 de sont rapport :
 
... la justification économique du réseau virtuel à base de boitiers RSA dans tous les cabinets nous semble problématique.
 
 
Alors, la question est désormais de savoir si le CNB sollicite l'UNCA pour la forme et se donner bonne conscience ou bien dans l'intéret bien compris des Confrères et de leur avenir informatique.
 
C'est apparemment l'objet de la réponse de l'UNCA datée du 7 Juillet 2010 à la lettre du CNB précitée : elle est ici en téléchargement.
 
Moi, j'ai déjà la réponse....
 
 

7 commentaires:

  1. Toc et pan sur le bec, le refus élégant de l'UNCA de servir d'agence d'interim

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  2. Je crois que finalement l'Avocat devient plus intelligent en faisant de l'informatique : la politique lui rabougrit les neurones....
    Pan ! sur le neurone...

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  3. On a besoin du FeuLeuNeuCeu pour contrer le CeuNeuBeu

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